Spencer

Ces quelques jours de Noël 1991 se présentent non pas comme un biopic mais comme un conte de fées tragique. Beaucoup d'éléments sont inventés, rendant difficile de différencier les scène imaginées ou hallucinées de celles qui se déroulent dans la réalité. Plusieurs alternances entre des moments du présent et du passé compliquent également le scénario pour des jeunes spectateurs. Les relations entre les protagonistes, notamment entre les époux mais également entre Diana et les membres de la famille royale, sont lourdes et tendues, avec des scènes de violence psychologique et des comportements autoagressifs. L'ambiance de ce long métrage est globalement lourde et transmet une sensation d'emprise et d'emprisonnement, dans un climat étouffant. Ce film retiendra l'attention des spectateurs intéressés par l'histoire de Diana et peut susciter des réflexions quant aux rôles à tenir dans une famille royale et ses protocoles, ainsi que sur le prix à payer en termes d'individualité et de liberté. Compte tenu des critères signalés, ce long film au rythme lent s'adresse à des grands adolescents et aux adultes.