La vraie famille

En traitant d'un enfant placé dans une famille d'accueil, ce mélodrame oscille entre scènes de joie, légèreté et gravité. Comme sa maman de substitution qui éprouve un amour fusionnel, Simon doit lâcher prise. Comment démêler les liens, canaliser ses sentiments, concilier l'amour, les attentes des uns et des autres ? A dix ans un enfant peut être suffisamment mûr pour réfléchir à l'attachement et au lien filial, à la famille élargie, à ce qui distingue une famille de cœur ou de sang, à l'authenticité versus un paradis artificiel, concrétisés par la venue du Père Noël et les lieux d'amusement et de vacances. Il y a d'une part cet amour fusionnel et la confusion autour du mot maman, et d'autre part des protagonistes remplis de bons sentiments et qui se corrigent. Mais si dans le récit, le personnage de Driss ainsi que les représentantes des autorités légales cadrent les débordements, une discussion parentale pour les plus jeunes apparaît souhaitable tant ce film devrait susciter discussions et réflexions auprès de ce public.