Veine. Le long voyage de J.

Ce docu-fiction plonge le spectateur dans la vie extrêmement précarisée d’un habitant de Lima, qui va tenter de gagner davantage en devenant mineur. Se dévoile alors la violence de la réalité des mineurs, la nécessité de boire de l’alcool et de faire appel aux prostituées pour supporter la violence, le froid et la solitude de cette vie. Ils sont contraints de faire des offrandes à la terre. Sont mentionnées également les offrandes de vie humaines. La différence entre la fiction et le documentaire peut être difficilement saisissable. La violence est essentiellement évoquée par les paroles et le contexte. Peu d’émotions sont montrées. Le dénouement final est ouvert et permet l’interprétation. Concernant la réalisation, le rythme est lent et les plans sont longs. La photographie en noir et blanc est soignée. Ce film s’adresse aux adultes et adolescents avertis.