Jill

Dans ce huis-clos oppressant, les relations sont perturbées par la personnalité d'un père de plus en plus paranoïaque, obsessionnel, manipulateur, dominateur et violent jusqu'au crime. Cet enfermement à l'apparence d'abord harmonieuse dérive, vire au cauchemar et génère de l’angoisse, avec la présence de cannabis, d'armes à feu et d'explosifs. Sombre, chargé de non-dits, peu explicite et avec des allers et retours entre le passé et le présent, le film livre peu à peu quelques clés de compréhension mais restera peu accessible aux plus jeunes. C'est surtout l'atmosphère d'étrangeté et d'angoisse qui domine, avec plusieurs scènes violentes et impressionnantes. Cette réalisation montre à la fois la capacité de survivre en pleine nature et le risque de dérive d'un projet de vie en marge de la société qui peut se transformer en enfer.