Septembre sans attendre

Septembre sans attendre adopte délibérément une structure répétitive, presque en boucle. Loin d’être linéaire, la narration est surprenante : le réalisateur superpose les images, joue avec le temps et recourt parfois à des mises en abyme, brouillant les frontières entre l’art et la réalité. Pour apprécier pleinement le film, il est essentiel de saisir la subtilité de l’ironie et du second degré qui le traversent. Les échanges entre les personnages sont animés, avec de nombreuses références philosophiques et cinématographiques. À noter également la rapidité des dialogues, qui, associés aux sous-titres, exigent une certaine attention : les protagonistes passent d’un sujet à l’autre à un rythme rapide. Les images, quant à elles, sont douces et ne présentent aucune contre-indication particulière. En raison des thèmes explorés, de la complexité du scénario et de sa durée, ce film s’adresse avant tout à un public de grands adolescents et adultes.