28 ans plus tard

Troisième volet d’une franchise, ce film d’horreur mettant en scène des zombies donne le ton dès la première scène avec une violence graphique quasi omniprésente. Rien n’est épargné : geysers de sang, éviscérations, décapitations. La violence des impacts de flèches dans les créatures est accentuée par des arrêts sur image. La nudité intégrale des zombie est filmée de manière particulièrement crue. Le montage est souvent très rapide et accompagné d’une musique électro-rock qui peut parfois renforcer l’angoisse qui s’en dégage. Les relations entre les personnages sont pesantes car elles reposent sur le principe de la proie qui essaie de survivre face à un prédateur impitoyable. La terreur est incarnée par le personnage principal qui est un adolescent d’une dizaine d’années contraint de vivre dans un univers mortifère. Le leitmotiv «âme sensible, s’abstenir» convient parfaitement à ce long métrage. A plusieurs reprises, un certain humour grotesque et burlesque ainsi qu’un univers fondamentalement fantastique permettent de désamorcer l’horreur. Le héros principal entretient des rapports très forts avec ses parents, surtout avec sa mère qui le met face à la question de la maladie et de la mort. Le film met en avant l’importance d’une communauté forte face à un danger qui la dépasse et sa capacité de survie. Il comporte quelques références à la culture populaire et cinématographique en rapport au genre abordé. Il y a aussi de nombreuses références religieuses allant de Moïse sauvé des eaux à Jésus et ses apôtres. Ce film d’horreur fantastique convient aux grands adolescents et aux adultes particulièrement friands de ce genre de spectacle.