Hôtel Woodstock

Fiche du film

Titre original
Taking Woodstock
Année
2009
Pays d'origine
USA
Réalisateur(s)
Ang Lee
Distribution
Elite Films
Durée
110 min.
Acteurs
Demetri Martin, Emile Hirsch, Eugene Levy, Imelda Staunton
Genre
Comédie
Résumé succinct
Elliot, décorateur d’intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l’État de New York, où il tente de reprendre en main la gestion de leur motel délabré. Menacé de saisie, le père d’Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l’assurance alors qu’Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu’il est gay... Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu’une bourgade voisine refuse finalement d’accueillir un festival de musique hippie.
Synthèse
Ce film ne montre pas le festival lui-même, la musique et les célèbres chanteurs ou musiciens ne sont jamais entendus ni vus. On reste “à la périphérie”, ce qui frustrera sans doute les spectateurs de la génération Woodstock. Malheureusement, le film peine à sortir de l’anecdotique, voire du folklorisme, malgré les quelques allusions à la guerre du Viêt-nam, au conflit des générations ou à l’incompréhension entre les habitants du lieu et les festivaliers “peace and love”. Une certaine connaissance de l’époque est utile pour comprendre le film et il est à craindre qu’il sera un peu étranger aux jeunes générations. La sexualité est bien présente, suggérée mais jamais montrée. Les corps nus sont nombreux (à croire que c’était l’uniforme du rassemblement) mais généralement filmés d’assez loin ou furtivement; la caméra ne s’arrête pas sur les nudités. En revanche, la consommation systématique de drogues diverses (herbe et acide) n’est pas filmée avec la même distance, elle est présentée de manière positive et ludique, sans “bad trips”. Il conviendrait d’expliquer aux jeunes spectateurs le contexte de ce festival et de le replacer dans l’époque afin d’atténuer l’exemplarité négative. La durée du film le rend parfois ennuyeux, surtout qu’il ne s’y passe pas grand chose.

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