La planque

Dans ce film caricatural, chacun comprendra bien qu’on est plus près des Pieds Nickelés ou de Hara-Kiri que d’une chronique réaliste de la guerre entre gendarmes et voleurs. Si les nombreuses contre-indications, d’un mauvais goût et d’une vulgarité assumés, sont montrées de manière humoristique, il convient cependant de les mentionner. Plusieurs scènes de violence, les plus significatives étant les passages à tabac dans un commissariat. Une scène sexuelle sado-maso mais fortement allusive, tout comme la consommation de drogue et d’alcool. Les policiers sont bobets, agressifs, drogués, ripoux et décérébrés (certains y verront pourtant un outrage à la police), mais les bandits ne valent guère mieux. Enfin, le comportement de la petite fille et des gamins qui envahissent un commissariat est évidemment d’une exemplarité douteuse, mais cela s’inscrit bien dans la logique du film. Ces contre-indications ne devraient cependant pas perturber les adolescents qui ne seront pas dupes par rapport au genre cinématographique.