Bienvenue parmi nous

Ce film ne présente pas de réelles contre-indications en raison de sa forme cinématographique assez soft. Mais il ne s’adresse pas pour autant aux jeunes enfants en raison de ses thématiques (ils pourraient d’ailleurs s’ennuyer). Même s’il n’y a pas matière à susciter l’inquiétude ou à choquer outre mesure, il faut quand même mentionner deux bagarres dont est victime Taillandier, une préparation de suicide, une tentative d’alcoolisation forcée en vue d’un viol à laquelle un coup de fusil dans le sable met fin (scènes édulcorées, brèves ou “vues de loin”), une mère qui rejette sa fille sur pression du beau-père violent et au comportement inadapté envers l’adolescente, la dépression et la fugue d’un sexagénaire, une jeune fille qui suit un inconnu, l’image d’une femme battue à l’hôpital, les relations pesantes de Taillandier avec son épouse et ses enfants (en raison de sa dépression) et souvent tendues avec Marylou (conflit de générations). Cela dit, tout finit par s’arranger à la fin ! Le film est porté par la composition de Patrick Chesnais, mais sans imprévus (le scénario est très téléphoné) et chargé de bons sentiments. Bien que facile et largement optimiste, l’histoire de ces deux êtres perdus qui s’entraident, apprennent à se comprendre et à s’apprécier, puis finissent par surmonter leurs difficultés, devrait plaire à un large public.