J'enrage de son absence

Fiche du film

Titre original
J'enrage de son absence
Année
2012
Pays d'origine
France
Réalisateur(s)
Sandrine Bonnaire
Distribution
Agora Films
Durée
99 min.
Acteurs
William Hurt, Alexandra Lamy, Augustin Legrand, Jalil Mehenni
Genre
Drame
Résumé succinct
Après dix ans d'absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd’hui mariée et mère de Paul, un garçon de sept ans. La relation de l’ancien couple est entachée du deuil d’un enfant. Alors que Mado a refait sa vie, Jacques en paraît incapable et lorsqu’il rencontre Paul, c’est un choc. La complicité de plus en plus marquée entre Jacques et Paul finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir. Mais Jacques ne compte pas en rester là.
Synthèse
Deux scènes éprouvantes de violence physique sont à relever, de la part d’un père envers son enfant et envers un autre père. Cette violence s’explique pour lui par la nécessité de se dégager, ainsi que sa famille, d’un passé douloureux. Elles s’ajoutent à plusieurs autres scènes de violence psychologique. Les mensonges, non-dits, manipulations des personnages pris dans des conflits de loyauté et des sentiments de culpabilité font craquer le ciment d’un couple et de son enfant. Le père du premier enfant - qu’il a tué accidentellement - est un malade qui dérape et fait subir au second enfant de sa femme des traitements difficilement supportables et admissibles (ils s’enterrent littéralement dans la cave) même s’il ne s’agit pas de violences physiques ni sexuelles. Cela pose clairement le problème de la difficulté d’exister, de la culpabilité et des liens pour les “viennent ensuite”. Enfin, la facilité avec laquelle l’enfant suit quelqu’un dans la cave, même si ce quelqu’un est gentil et très aimant, n’est pas recommandée. D’une manière générale, les relations entre les personnages sont donc malsaines et dérangeantes. Ce film est d’une facture assez classique dans sa forme mais le scénario est un peu surchargé et peu crédible. Si les sujets sont graves, ils entrainent cependant le spectateur plus dans l’émotion que dans l’analyse.

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